Communiqué Fnec : Nous ne lâcherons rien, jusqu’au retrait !
Dès l’annonce du 49-3 par le gouvernement, la colère s’est répandue comme une traînée de poudre. Le soir même, l’intersyndicale interprofessionnelle a appelé à continuer la mobilisation pour le retrait de la réforme des retraites de Macron.
La FNEC FP-FO a appelé les personnels à se réunir partout dès le lendemain pour décider la grève, dans l’unité syndicale la plus large, et à poursuivre la mobilisation les jours suivants, y compris pendant les épreuves du baccalauréat prévues en mars.
Après les manifestations massives, les actions, les blocages organisés ce week-end, la grève s’est poursuivie lundi 20 mars dans de nombreux secteurs et s’est même amplifiée, comme dans les raffineries.
Les 9 voix qui ont manqué à la motion de censure ne rendront pas la réforme plus légitime… Partout la colère est immense !
Et le Président Macron voudrait que la réforme suive son cours ! Ce lundi soir, des milliers de jeunes se sont soulevés et se sont rassemblés dans plusieurs villes en France.
Ce même lundi, dans l’Education nationale, à l’appel de leurs syndicats dont la FNEC FP-FO, les personnels se sont réunis dans les salles des professeurs, dans les salles des maîtres. Partout la même rage : tout le monde le sait, le gouvernement est minoritaire et acculé… Partout la même détermination : pas question d’accepter de prendre deux ans fermes !
Malgré la pression du ministre sur le baccalauréat, spontanément des piquets de grève se sont mis en place devant plusieurs lycées un peu partout en France. La bataille pour le retrait de la réforme des retraites a ravivé la mobilisation pour l’abrogation du Bac Blanquer, le retour à des épreuves anonymes et nationales en juin, l’abrogation de Parcoursup.
La grève jeudi 23 mars s’annonce puissante.
Les motions d’AG se multiplient dans les écoles, les services, les établissements. Comme dans ce lycée des Yvelines, où les personnels avec FO et le SNES appellent à « une grève massive, de tous les personnels, tous corps et catégories confondus, pour mettre le lycée à l’arrêt. Nous invitons tous nos collègues, personnels des écoles, des collèges, à faire de même et nous rejoindre dans la grève, seul moyen à notre disposition pour faire plier le gouvernement. »
Dans les écoles, les déclarations d’intention de grève à partir de jeudi sont arrivées en masse à l’administration. Dans un département une fédération de parents d’élèves écrit dans un communiqué : « Outre ces grèves qui demeurent la priorité, la FCPE propose aux parents d’élèves une journée école morte le 23 mars. »